vendredi 4 septembre 2009

Image (déplorable) du patron français

Olivier Ezratty est bloggueur officiel de l’université du MEDEF (La recherche des temps nouveaux au MEDEF). Sur l’atmosphère surréaliste de l’événement : « On est plus proche du Bac de Philo que des préoccupations directes “terre à terre” des chefs d’entreprise. »

Pendant deux jours des grands patrons sont enfermés avec des ministres et quelques stars de l’innovation du moment (celles qui épatent le politique et crèvent le lendemain), pour quoi faire ? Rien. Ne pourraient-ils pas mieux occuper leur temps ? Au milieu d’une crise n’y a-t-il pas de quoi s’interroger? Chercher de nouveaux revenus ? Le Titanic s’amuse ?

Comment veut-on que la France se réconcilie avec son patronat, s’il donne l’image du dilettantisme, s’il se montre moins familier des réalités de l’entreprise que ses employés ?

Compléments :

  • Simon Johnson nous dirait-il que nous sommes en face d'un rassemblement d'oligarques ?
  • Si le patron veut nous faire l’aimer, il doit nous montrer qu’il mérite son salaire, qu’il résout des problèmes que nous ne saurions pas résoudre. C’est l’objet de Trouble shooter.

2 commentaires:

Olivier Ezratty a dit…

Bonjour Christophe,

Je n'aime pas trop l'appellation "bloggeur officiel". J'étais l'un des 200 bloggeurs invités à cette université d'été du MEDEF et je raconte ce que je veux sur mon blog sur cette événement. C'est un peu comme si tu disais qu'il y avait des "journalistes officiels" de présent. Il y a cependant effectivement des médias "partenaires".

Pour ton analyse rapide, OK sur le point du dilletantisme. Ce genre d'université laisse toujours un goût d'inachevé, de travail inaccompli de la part de cette grande organisation patronale qui pourrait se challenger encore plus pour endosser sa responsabilité sociale et sociétale.

Christophe Faurie a dit…

Effectivement, en relisant le billet, "bloggueur officiel" prête à confusion!
D'autant plus que les bloggueurs me semblent avoir une analyse bien plus intéressante (libre?) que celle des journalistes.