lundi 30 novembre 2009

Afghanistan, Amérique, Europe

Dans une revue de presse, je trouve cette déclaration d’un journaliste du Wall Street Journal :

It appears Europe’s preference for American casualties over their own does not really depend on who occupies the White House.

Autrement dit, le changement de président à la tête des USA n’a rien changé à la lâcheté des Européens, qui ne veulent toujours pas prendre leur part dans la guerre d’Afghanistan.

Un rapport du Sénat américain cité par Bush and Rumsfeld Let Osama Escape donne un curieux complément à cette déclaration :

“The review of existing literature, unclassified government records and interviews with central participants underlying this report removes any lingering doubts and makes it clear that Osama bin Laden was within our grasp at Tora Bora.”

Le gouvernement Bush a laissé Ben Laden se tirer d’affaires alors qu’il savait où il était. Mieux, il a délibérément choisi de ne pas envoyer des troupes en nombre suffisant sur le terrain.

Il est tentant d’y voir une volonté de laisser ainsi vivre un « axe du mal », dont les attentats justifieraient une politique américaine agressive.

Dans ces conditions, n’est-il pas compréhensible que les Européens aient une certaine réticence à s’engager dans une guerre aussi bizarrement menée ? De même que la Chine a quelques difficultés à comprendre qu’elle doive aider les USA à sortir le monde d’une crise qu’ils ont créée ?

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