lundi 2 novembre 2009

Chiens de paille

Rédiger un blog a des conséquences imprévues. Jadis, je ne retirais des films qu’un vague sentiment. Aujourd’hui, j’y cherche une sorte de logique. À force d’analyser cette logique, j’en suis arrivé à me demander si les réalisateurs (les grands ?) n’avaient pas une seule obsession, chaque film en étant une illustration différente. Cette idée m’est revenue en regardant Chiens de paille.

Tous les films de Peckinpah paraissent raconter la rencontre de deux populations. Elles se révèlent totalement imperméables l’une à l’autre. Et tout se finit par un effroyable carnage. Avec liquidation complète d’un des deux camps.

Une telle vision du monde est-elle compatible avec celle des droits de l’homme, me suis-je demandé ? Pourtant, je suis à peu près certain que la critique intello porte Peckinpah aux nues.

Compléments :

  • Plus curieux, ce qui m’intéresse dans le film est justement ce qui n’est pas compréhensible. Un réalisateur qui n’est que logique est mauvais, à mon goût.

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