mardi 12 janvier 2010

Grand froid

Dans une discussion avec une étudiante, qui s’étonnait de l’impréparation de la France, j’ai repris l’argument de The Economist selon lequel il n’était pas rentable de se préparer à un froid rare. En constatant ma propre impréparation, je persévère dans cette opinion :

Mon équipement d’hiver n’est pas adapté à un froid qui se prolongerait. D’ailleurs, j'ai réalisé lors d'une sortie nocturne que ce dernier est à la limite de ce que peut supporter l’épaisseur de mes vêtements. Du coup, j’ai adopté les techniques canadiennes : empiler des couches d’habits. Car, à quoi cela me servirait-il d’acheter plus gros ? ça ne ferait qu’encombrer inutilement mon peu de place.

Ce n’est pas l’Etat qui est le seul coupable du chaos que provoque la neige, mais toute la société qui n'en a pas l'habitude : aéroports, automobilistes… Faire apprendre à tout ce monde un comportement collectif qui ne serve qu’aussi rarement est-il un changement qui en vaut la peine ?

En tout cas, la solution de remplacement que nous avons trouvée : accuser l’Etat, Eurotunnel ou autre, de nos infortunes, est efficace : à défaut de résoudre la question elle nous fournit un merveilleux sujet de discussion et un délicieux sentiment de supériorité.

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