vendredi 22 janvier 2010

Haïti (suite)

Dans la ligne de pensée de mon dernier billet sur Haïti, un article propose de prendre en compte ses culture et histoire avant de proposer une solution à ses maux.

  • Jadis Haïti fut riche. Mais, après son indépendance, les USA (avec les autres puissances de l’époque), qui avaient peur que leurs esclaves soient gagnés par l’envie de liberté, lui imposèrent un embargo, ainsi que de très lourdes « réparations ». Ils envahirent le pays en 1915, y restant 20 ans, histoire notamment de collecter les reliquats des dites réparations.
  • L’organisation du pays est coloniale. L’objectif des cliques qui rivalisent pour s’emparer du gouvernement est de s’enrichir au détriment du peuple. Mais, plutôt que d’utiliser le système plantation / esclaves, puisqu’il n’y a plus d’esclaves, ils imposent massivement la population.
  • Faute d’investissement les ressources du pays ne peuvent se renouveler, elles ne lui permettent plus de vivre sans aide étrangère. C’est elle qui maintient la corruption au pouvoir.
  • Il faut prendre le contrepied de ces tendances à long terme : ouvrir le marché des États-Unis aux produits d’Haïti et s’assurer que le peuple haïtien participe à la reconstruction du pays et touche un honnête salaire.

Solution simpliste ? Surtout, tient-on là le vice qui fait que nos anciennes colonies sont incapables de sortir de la pauvreté : elles sont bâties sur le principe que le gouvernant exploite le gouverné ?

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