dimanche 23 mai 2010

1905

On retrouve, dans ma dernière centaine de billets, les thèmes que l’on trouve ordinairement dans ce blog :

Tout d’abord, la crise. Elle est entrée dans une phase incertaine, car rien de structurel ne semble avoir changé, au moment où l’effet des plans de relance s’estompe : Echec de la relance ? Déséquilibre mondial, Magot chinois. En particulier, le chômage américain ne diminue pas. Tentatives d’explications : Bénéfices et chômage en hausse, Chômage américain, Crise de l’emploi, Chômage aux USA.

À nos côtés, les pays émergents semblent vouloir guérir la pauvreté par l’économie (Les moteurs de l’économie des pays émergents, BOP). Des succès remarquables, mais aussi un modèle inquiétant s’il était généralisé (Taylorisme à outrance, notamment). D’ailleurs ces pays demeurent fragiles (Assassinats en Chine) et menacés par les inégalités. La seule issue semble être l’établissement de régimes de solidarité sociale (Inégalités émergentes).

La nouveauté, cette centaine, aura été la crise de la zone euro (Euro bulle ?). Elle se révèle exemple de changement. Nous sommes entrés dans la zone euro pour nous corriger de nos vices, et le changement commence seulement (Crise de la zone euro ?, Changement en Grèce, Changement en Europe). Il n’y aurait pas d’exception à cette règle, l’Allemagne, curieusement, étant peut-être le pays le plus concerné par le changement. (Deutschland über alles ? Crise grecque ou allemande ?) En fait, cette crise serait au moins aussi menaçante pour le reste du monde, que pour nous (Amérique, Chine, Angleterre : Pauvre Angleterre ?).

En tout cas, les techniques de conduite du changement européennes sont primitives : Changement en Europe. L’administration américaine est plus évoluée : elle a utilisé un faux pas de Goldman Sachs pour faire voter une réforme qui semblait mal engagée (Qui veut nuire à Goldman Sachs ?, Qui perd gagne ?, Réforme de Wall Street).

Et si nos efforts étaient vains parce que condamnés par la fatalité ? Mancur Olson montre que ce qui bloque le développement des nations, c’est la naissance de coalitions qui défendent leur intérêt particulier. Plus un pays vieillit, plus l’inertie le gagne (Naissance et déclin des nations).

Enquête sur la culture française (suite) : François Bayrou : le Français a peur que l’idéologie gouverne le gouvernement ; Pourquoi la France est pauvre : et si nous étions plus pauvres que les Américains parce que nous ne voulons pas nous spécialiser ? ; sur les facteurs de changement : crise économique et classe moyenne du secteur public (L'invention du développement local) ? ; et sur la direction du changement : Alain Ehrenberg, France anglo-saxonne, le Français doit apprendre l’autonomie, sans tomber dans l’individualisme ? Les femmes, elles, ont changé : la génération post MLF est arrivée : Évolution de la femme.

Enquête sur l’Amérique (suite) : De l’inégalité en Amérique, Amérique ultra-inégalitaire ; Entreprise durable. L’entreprise américaine est-elle peu durable, parce qu’elle est très isolée ? ; Héros américain : le héros américain est-il un homme du peuple ?

L’homme et la société. La culture tend à nous modeler à son image (Coévolution, Darwin et subprime). Agir sur elle peut être un moyen d’agir sur nous (Il est bien d'être égoïste ?). Elle fait de nous des héros, si nous savons tenir notre place, ou celle des autres (Jeanne d’Arc). Elle nourrit notre pensée (Épaules de géants). Mais, nous devons savoir protéger notre libre arbitre, si nous voulons éviter les catastrophes : Égarement de l’économie ?

Pour finir, réflexion sur un être étrange : l’expert. (Qu’est-ce qu’un expert ?, Dictature du court terme ?)

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