samedi 2 octobre 2010

Bill Clinton

Demander des sacrifices ne fait pas un programme politique, remarque Bill Clinton, il faut trouver un moyen de promettre un « nouvel investissement et l’espoir ».

Il y a quelque chose de curieux. Les États européens doivent dégrader les conditions de vie du citoyen, parce qu’ils ont accumulé des dettes pour sauver l’économie de ses propres inconséquences. Pourquoi la population ne proteste-t-elle pas ?

Parce qu’une société individualiste n’a pas les mécanismes sociaux nécessaires pour cela ?  Parce que les politiques ne savent pas faire ce que leur demande Bill Clinton : comprendre nos problèmes et leur chercher des solutions ? Ils sont enfermés dans des dogmes d’une autre ère ?

Compléments :
  • De même qu’Internet a permis au opérateurs de télécom de détrousser les fournisseurs de contenu en leur faisant croire que leur fortune était dans la gratuité, je me demande si l’État n'a pas vécu des revenus d’une bulle spéculative, qui permettait à certains de s’enrichir sans que les autres, protégés par le dit État, s’en rendent compte. La poussière retombe. Un petit groupe a gagné, le grand nombre a perdu. Mais c'est maintenant qu'il faut payer l’addition. Et à l’avenir ce sera chacun pour soi. 

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