vendredi 17 décembre 2010

L’Américain et l’Europe

À force de voir des films américains un de leurs aspects m’a frappé.

Le héros est souvent un homme du peuple. Lorsqu’il rencontre la haute société européenne, il montre qu’il en aurait pu être le phénix. En smoking ou en robe du soir il vaut tous les ducs et les duchesses. Mais il a mieux, et plus honnête, à faire. Entreprendre. Message : ce que l’Europe appelle « culture » n’est que complexité gratuite. Miroir aux alouettes. Pas étonnant qu’il n’arrive pas à la comprendre : elle est incompréhensible.

Le billet précédent en donne un exemple. Mais, peut-être, plus curieusement, Kingdom of Heaven aussi. Ce film récent montre des croisés en pionniers du Far West et un forgeron bien meilleur chef de guerre que les nobles, surtout lorsqu’il introduit la démocratie à Jérusalem.  

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