mercredi 8 février 2012

La France et le changement

J'ai constaté que si l’on donne la liberté à un groupe de Français (étudiants, employés…) de faire quelque chose, rien ne bouge. Même si cela correspondait à une de ses aspirations. Mais si on lui donne un ordre (exercice noté pour les étudiants), il s’exécute. Généralement, il protestera vigoureusement. Un peu comme la CGT qui ne signe jamais aucun accord, mais qui ne fait rien contre.

Contrairement à l’Américain, le Français semble être heureux dans le statu quo. Il n’a aucune ambition à la grandeur. Il ne veut pas changer.

La France change pourtant. Pour cela, mais selon des directives. Et le Français se cache sa passivité en prétendant qu’il s’est fait brutaliser, et en masquant son adhésion de fait par sa mauvaise humeur.

Il est cependant possible qu'il y ait d’autres types de changement, emmenés par de grands mouvements d’enthousiasme, comme ce fut peut-être le cas durant les guerres révolutionnaires, ou pour les Français libres de la dernière guerre.

Compléments :
  • Faut-il voir dans ces constatations une redécouverte des idées de Marc Bloch, qui dit qu'au fondement de la culture française est la résistance de ses classes paysannes au bon plaisir de la noblesse féodale ?

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