lundi 5 mars 2012

Choisir un président (9) : le combat des chefs

Georges Duby (Le dimanche de Bouvine) présente la bataille du Moyen-âge comme un jeu d’échecs. Pour gagner, il faut renverser le roi adverse. Pourquoi n’en serait-il pas de même des élections présidentielles ?

Selon Erving Goffman (Interaction ritual), d’ailleurs, la société ne juge pas uniquement l’homme sur les fins qu’il se donne ou sur les moyens qu’il emploie, mais, peut-être surtout, sur sa maîtrise de soi dans la difficulté.

Par conséquent, le rôle de chaque candidat peut être de placer son adversaire dans une situation qui teste cette maîtrise. En cas d’ex aequo, l’électeur les départage aux points ? 

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