vendredi 30 mars 2012

Notre élection présidentielle terrorise The Economist

The Economist est atterré : la France danse sur un volcan de dettes, et aucun de nos candidats ne s’en préoccupe.

Certes The Economist est viscéralement francophobe (comme tout Anglais), et ultralibéral depuis près de deux siècles, ce qui le prédispose peu à nous trouver sympathiques, nous, notre État, et notre haine de la globalisation. Mais il faut reconnaître que cette campagne aura fait preuve d’une sorte de génie pour ne pas évoquer les problèmes cruciaux de la nation.

Peut-être faut-il y voir une de nos caractéristiques culturelles ? Ce que j’appelle le « théorème de la CGT » ? Comme la CGT, nous appliquons des textes que nous avons refusé de signer ? Nous acceptons de changer, à condition de faire comme si nous avions refusé de changer ? Les réformes se font à notre corps défendant. Ce qui nous permet de les critiquer, la conscience tranquille ?

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