mercredi 27 juin 2012

Pourquoi nous ne croyons pas nos dirigeants (et gouvernants)

On n’apprend pas de l’histoire ? En tout cas, la campagne de vaccination contre la grippe, en 2009, et celle contre la variole, au XVIIIème siècle, semblent avoir échoué pour la même raison.

Dans les deux cas, les esprits éclairés, qui voulaient convaincre leurs concitoyens, partaient du principe que ceux-ci décidaient seuls, dans leur chambre, à partir de considérations statistiques « rationnelles ». En fait, l’homme décide par observation de ses congénères. (Le risque et la multitude - La Vie des idées)

Voilà qui explique bien des échecs du changement. Le dirigeant s’adresse à une raison individuelle qui n’existe pas. Le choix est un mécanisme social. Les publicitaires l’ont bien compris. 

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