mardi 25 décembre 2012

USA : the wild bunch ?


Retour au massacre de Newtown. J’y ai vu une caractéristique américaine : l’homme contre la société. Depuis je me suis souvenu du film The wild bunch. Il commence et se termine de la même façon. Au début des termites affrontent des fourmis, à la fin, une poignée d’Américains mitraille une nuée de Mexicains. Dans les deux cas, l’individu succombe sous la masse.

Ce fantasme peut se lire de deux façons. La peur de l’individu d’être asservi. Mais aussi sa volonté de soumettre la société à son bon plaisir.

Une autre chose m’a frappé. Ceux qui massacrent et les héros de The wild bunch sont généralement extrêmement limités intellectuellement. (A l’image du Stallone des Guignols de l’info, ou de Ronald Reagan, président vénéré.) Ce qui m’amène à me demander si ce que ces gens trouvent menaçant dans la société, et ailleurs, ce n’est pas justement sa complexité. La complexité serait le mal, et le bien les idées simplistes du QI réduit ?

Bérézina d’un de mes traits de génie ! J’ai cru que l’on pourrait guérir l’homme de l’intolérance, en lui montrant que son prochain n’était ni bien ni mal, mais respectable, car, justement, complexe. 

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