vendredi 17 mai 2013

Le marché n’est pas la solution, mais le problème : vive le politique ?

Ce blog a fini par comprendre ce qui était écrit dans les journaux anglo-saxons ! (Et ce qui m’avait été seriné en MBA.) On a voulu réinventer la société sur le modèle du marché. Donc faire de l’homme une chose. La crise résulte de cette utopie. Nous courrons maintenant le danger que la contre-utopie du dirigisme bureaucratique remplace le chaos du marché.

Y a-t-il une solution intermédiaire ? Une universitaire amie, que ses recherches amènent dans ma direction, me dit qu’il faut réinstaurer le politique. Elle retrouve la conclusion de Pierre Manent dans son Cours familier de philosophie politique (Gallimard, 2004). Mais comment y parvenir ? Lui dis-je. La démocratie, ça ne s’impose pas ! Peut-être y a-t-il des conditions qui lui sont favorables ?

Je n’ai pas d’idée très claire à proposer. Juste des pistes. Notre société possède quelque-chose de fantastique. C’est l’énorme quantité de gens éduqués, armés pour penser. La France a réussi un de ses grands changements ! En outre ces gens sont farcis de bons sentiments. Certes, ils en font généralement un mauvais usage : nous sommes massivement hypocrites. Mais c’est par manque de sens pratique que nous pavons l’enfer de bonnes intentions. Tocqueville l’a bien dit. Donc, il n’en faudrait pas beaucoup pour transformer le monde en mieux. Juste quelques techniques. Mon expérience me le répète.

Alors comportons nous comme si nous étions dans une démocratie, débattons du sort de la nation, et recherchons les méthodes pratiques de mise en œuvre de nos idées ? 

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