samedi 19 octobre 2013

Comment se faire aimer ?

Que dit-on de bien du contrôleur de gestion ? Qu'en dit-on de mal ? Voilà ce que je demande à des contrôleurs de gestion. On me répond, en résumé, un coéquipier professionnel et rigoureux et un (petit) comptable / flic / délateur. Curieusement, à y bien regarder, en croyant être un coéquipier professionnel et rigoureux, on peut paraître un comptable / flic / délateur. C'est l'intérêt de l'exercice.

Ce qu'il signifie est que ce qui compte n'est pas ce que l'on pense être, mais ce que l'autre perçoit. Et ce qu'il perçoit dépend de son expérience. L'homme est comme certains biens de consommation, on ne peut s'en faire une idée que lorsqu'on l'a goûté.

En conséquence de quoi, je soupçonne que, pour se faire apprécier, il faut :
  • connaître les goûts de l'organisation (i.e. les règles culturelles qui lui permettent de décoder les comportements). Et y inscrire son action, sans renoncer à ses principes. 
  • démontrer ses compétences par son action. Rien n'est dû. 
C'est ainsi, peut-être, que l'on peut acquérir ce que certaines personnes appellent la "légitimité", c'est-à-dire la reconnaissance par l'organisation que nous lui sommes utiles, et que notre action n'est pas nuisible. Donc que nous pouvons agir comme bon nous semble.

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