vendredi 1 août 2014

Les marchés aiment-ils la France ?

Je teste ma dernière théorie : les marché seraient manipulés par les Anglo-saxons pour servir leurs intérêts...

Une façon de faire, l'indicateur de Schiller. Pour The Economist, il indique l'estime que le marché a pour l'avenir d'une économie. L'indicateur mesure le rapport entre le prix d'une action et le bénéfice par action (après lissage). Et ce calcul a été fait pour un ensemble d'entreprises, je l'espère, représentatives appartenant à plusieurs économies nationales.

Alors, les bons sont-ils récompensés, les mauvais, punis ? Pas si simple.
  • En grandes masses : Amérique du nord (23,4) ; pays développés (19,5) ; pays du Pacifique (19,4) ; Monde (19,2) ; Pays nordiques (17,5) ; Asie émergente (16,8) ; Marchés émergents (15,4) ; Amérique latine émergente (14,7) ; Europe (14,1).
  • Pour les pays, le gagnant, c'est le Danemark (31) suivi des USA (26,6), de l'Indonésie (25,1) et du Japon (23,5). Les perdants, la Russie (5,6), le Brésil (9,9), et une bonne partie de l'Europe (avec 3,4 en Grèce). La France, à 14,2, est, curieusement, mieux placée que la perfide Albion (12,8) qui n'est pas loin de la Turquie (11,5). Mais tout de même au dessous de l'Allemagne (17,3), pas si brillante que je le pensais. 
A tort ou à raison, je crois que le marché se raconte de belles histoires et les croit. Le traitement coûte cher à l'Europe. Ne suffirait-il pas qu'elle trouve quelque chose d'intelligent à dire sur son avenir pour que, brutalement, le prix de ses actions s'envole ? 

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