vendredi 2 janvier 2015

Grèce, Syriza = chaos ?

Les prochaines élections grecques nous annoncent-elles un chaos, européen et mondial ?

Ce n'est pas fatal. Si j'en crois Jean Quatremer :
  • Syriza, que l'on présente comme un épouvantail, est devenu un parti de gouvernement qui a renoncé à ses positions extrémistes. 
  • Ce que demande ce parti (et les Grecs) n'est pas une remise en cause du pourquoi des réformes, mais du comment. Il faut améliorer l'efficacité de l'existant et non continuer dans le libéralisme aveugle : réduction des salaires, mise au chômage des fonctionnaires ("alors que leur nombre est passé de 900.000 fin 2009 à 656.000 fin 2014")... D'autres (une majorité ?), au sein de la zone euro, en sont arrivés à la même conclusion.
Qu'est-ce qui peut faire dérailler le changement ? Classique du changement, et danger qui menace toutes mes missions : l'ego prime l'intérêt bien compris. Résistance au changement de ceux qui sont à l'origine des réformes originelles. Comment cela peut-il se manifester ?
  • Le plus évident : intransigeance. La négociation échoue parce que changer de politique, c'est perdre la face. 
  • Le plus subtil : la diabolisation de Syriza influence les Grecs. Aucune majorité de gouvernement n'émerge. Le pays devient un chaos.

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