lundi 12 janvier 2015

Michel Houellebecq

Les attentats du 7 janvier ont fait de la publicité à Michel Houellebecq. Il ne me serait pas venu à l'esprit de lire ses ouvrages : je me méfie de la célébrité. (Une de mes idées reçues.) Je le découvre par la presse étrangère.

Si je comprends bien, son dernier livre serait une élégante solution à la crise. Par peur de Marine Le Pen, la France vote pour un parti islamiste. Les femmes rentrent à la maison, ce qui liquide le chômage, les hommes (dans la mesure de l'offre ?) deviennent polygames, DSK devient respectable, et les fonds saoudiens épongent nos dettes. En fait, ce serait une fable philosophique. Les Lumières ont perdu, la religion a gagné. Ce qui sépare les valeurs de gauche et celles de l'Islam est infime. 

(Par ailleurs, je suis surpris par sa ressemblance physique avec Céline : forme de complaisance dans l'auto destruction ? Ou comportement antisocial, pas asocial : se nourrit de son rejet par la société, et de la destruction de celle-ci ?)

Références : The Economist et The Atlantic.

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