mardi 28 avril 2015

FNUMPS victimes du marché ?

Si je résume deux billets précédents, nos politiques nous donnent deux choix :
  • UMPS : le problème du pays est la flexibilité de l'emploi. L'emploi ne peut pas s'adapter à la demande du marché. D'où chômage. 
  • FN : sortons de l'euro, dévaluons et cela rendra notre économie compétitive. 
Ces deux choix viennent de la même idée :
  • Le marché est créateur de valeur. Il est parfait, ou quasiment. Laisser-faire. 
  • L'homme est un coût. Pour que le marché fonctionne correctement, il faut que l'homme ait le bon prix. C'est la question de la compétitivité. 
Cela produit un cercle vicieux : "Etre plus compétitif" se fait au détriment des autres. Cela les force à s'ajuster. Puis nous à réagir... Spirale déflationniste. Il y a une autre façon de voir les choses :
  • Le marché est une place d'échange. Or on n'échange que ce qui est différent. 
  • L'homme est le créateur de valeur, et pas le marché. En effet, l'homme transforme l'expérience en connaissances. 
Conséquences :
  • Interprétation de la crise. On a tué le créateur. Du coup, le marché n'a plus rien à se mettre sous la dent. Notre société s'auto-détruit. 
  • Changement à mener pour redresser la situation : action pour l'innovation. S'intéresser à ce que l'homme a envie de faire, et l'encourager à créer, et le "mettre en valeur", en utilisant le marché pour cela. Action. 

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