samedi 25 avril 2015

La crise : une question d'offre ?

Je publie un article sur l'innovation frugale. Un ami m'envoie un mail :
c'est intéressant ce que tu écris : "Or, la concurrence a un effet paradoxal : elle tend à éliminer le meilleur, et encourage un comportement moutonnier. (Il suffit de regarder l’offre politique pour constater cela.) Donc, dès que quelque-chose de révolutionnaire parvient à traverser les pavés, tout le monde change, en bloc." Ne faut-il pas plutôt développer en urgence le réapprendre à acheter utile et bien du premier coup !?
Je réponds : certes, mais "si l'offre n'est pas là, on aura du mal à faire un bon choix (cf le politique). On a un problème d'offre pas de demande." Les économistes se battent à coups d'arguments abscons pour savoir si la crise est une question d'offre ou de demande. Je soupçonne que la question est bien plus simple. Oui, c'est une question d'offre. Et ce n'est pas une question d'abstraction économique. Notre problème, c'est que nous ne produisons plus rien de bon. Panne de créativité. Le conservatisme a gagné. La solution à la crise, c'est le changement ?

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