vendredi 17 avril 2015

Théorie de la complexité - principes

Les hasards d'une recherche sur Internet m'ont fait trouver une introduction à la Théorie de la complexité. J'en ressors avec la même frustration que celle que j'ai ressentie lorsque j'ai découvert cette théorie, à l'époque ou j'écrivais mon premier livre : cela semble très prometteur, mais ça ne débouche sur rien de concret. Si ce n'est que c'est une remise en cause radicale du modèle de management de l'entreprise moderne. Et qu'elle laisse entendre que la vie a un sens...

La théorie de la complexité explique la vie. La vie, c'est un rodéo ! C'est ce qui est entre l'ordre absolu, et le désordre absolu, le chaos. Là se passe un phénomène étrange : une structure "émerge", elle évolue sans cesse (mais pas continûment), mais en gardant une cohérence. Système complexe. "L'information" est la caractéristique de cet état. Elle n'est autre que cette structure, cet ordre qui apparaît dans le mouvement. Les systèmes complexes communiquent au moyen de cette information, ils la stockent. Grâce à elle, ils sont capables d'apprendre. Phénomène capital : "feedback" ou rétroaction. L'information qui est captée sur l'environnement influence le comportement du système. 

C'est, avant tout, une théorie du changement. Dans un système complexe le changement procède à l'exact inverse de ce qui se passe dans une bureaucratie. La bureaucratie est une machine. Elle obéit à l'ordre d'en haut. Dans un système complexe, le changement part d'en bas. Et il se construit par liaisons. Il y a "auto organisation". Des groupements se font ("organes"), communiquant entre eux. Ils apparaissent alors, au niveau supérieur, comme un nouvel individu. Le changement est imprévisible, brutal. Son déclenchement demande peu d'énergie. Le système change de propriétés. Mais il y a cohérence entre avant et après. 


Pour procéder au changement, il faut s'intéresser aux règles de coordination des comportements locaux. Elles sont généralement très simples. Sans chercher à ne rien imposer. Puisque les systèmes complexes ont la capacité de "s'auto organiser". Une transformation réussie, ce sont des règles qui vont pousser le système "au bord du chaos". La position la plus stimulante. Un peu comme un navigateur qui rase les dépressions pour avoir un vent fort, entre calme plat et tempête. C'est aussi là qu'il y a la plus grande quantité d'informations. En bref, il faut aider le système à acquérir les moyens qui lui donneront l'envie de partir à l'aventure ? 

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