jeudi 13 octobre 2016

Peine de mort

On a fêté l'abolition de la peine de mort, en France. J'ai entendu le témoignage d'un condamné à mort devenu chercheur en histoire. (Pour passer le temps, il a accumulé des diplômes, en prison.) D'après ce que j'ai compris, dans une fusillade, il a tué un fonctionnaire de police. Ce témoignage m'a fait penser aux films américains. Dans ces films, la revanche, la loi du Talion, est bien. L’État s'est emparé de ce "droit" à la revanche. On a dû estimer que cela éviterait le chaos. Maintenant l’État a changé la façon dont se traduit la revanche. Est-ce durable ?

Probablement tout tient à la définition que l'on donne au mot "justice", à un instant donné. Si une catégorie de la population juge qu'elle court des risques disproportionnés, par rapport à une autre, il est possible qu'elle tende à se faire justice elle-même.

(cf. films de Clint Eastwood : le policier liquide le tueur qu'il considère comme protégé par la loi. Au nom de la loi...)

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