mardi 11 octobre 2016

Trump ou le charme discret du capitalisme sauvage

J'entendais l'écrivain Russel Banks parler du déclassement des Américains (dimanche dernier). Les déclassés aiment Trump. Or, Trump, n'est-ce pas ce que le capitalisme a de pire ? J'ai vu une vidéo, utilisée par la campagne de Mme Clinton, montrant un architecte qui a travaillé pour lui. Trump l'a félicité, puis ne l'a pas payé. Si vous m'attaquez, vous vous ruinerez en frais d'avocats. La vie de l'architecte a été détruite. Témoignage poignant. Trump, probablement, c'est cela. C'est tous les mauvais coups possibles. Comment, peut-on aimer ce type d'homme ? 

Peut-être parce qu'il y a pire ? Car, le monde de Trump, c'est celui de l'Ouest, on en comprend les lois. Ce sont celles de la force. S'il avait fait preuve de la détermination des héros d'Hollywood, l'architecte aurait pu récupérer son argent. Mais, dans le monde nouveau de l'intelligence subtile et des sentiments les meilleurs, quoi que l'on fasse, on perd. On n'a pas compris comment c'est arrivé, on se retrouve sans rien. Explication de la haine que l'Amérique ressent pour Mme Clinton ?  

(Et maintenant, le parti républicain, qui a soutenu M.Trump, découvre brutalement qu'il est infréquentable...)

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