jeudi 29 juin 2017

SNCF

Le problème de la banlieue, c'est la SNCF. Les trains ne fonctionnent plus. Tous les jours, on annonce que le train que vous attendez n'a pas pu démarrer, ou que le trafic est bloqué par un train en panne à Asnières, ou que la voie a subi une avarie. Les grandes lignes n'y échappent pas. L'année dernière mon train s'est arrêté une heure alors qu'il revenait de Corrèze. Cette fois, c'était le TGV de La Rochelle, qui a fait de même. Dans les deux cas : le matériel n'a pas résisté à la chaleur. 

Qu'est-ce qui peut expliquer une telle régression ? On dit que les hommes politiques locaux (conséquence de la loi de régionalisation ?) ont tous voulu des TGV. Après ces investissements massifs, la SNCF n'aurait plus eu d'argent pour l'entretien de ses lignes et l'achat de matériel. 

Mais il y a autre chose. La SNCF est la proie de conflits sociaux. Alors, on lui donne un dirigeant pacificateur. A tel point que la SNCF a eu un ministre communiste, puis un directeur général, chef de cabinet du précédent. Je cite souvent le travail de Christian Kozar à la RATP. Lui aussi a du faire face à des mécontentements. Mais il y a répondu en attaquant les problèmes (d'insécurité) auxquels étaient confrontés les personnels de la RATP, et en leur donnant des responsabilités. Les trains marcheraient-ils mieux si l'on avait donné à la SNCF ce type de manager ? 

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