mercredi 3 janvier 2018

Résilience

Résilience, solution au changement climatique. C'est ce que semble dire Véolia. Je suis arrivé à cette idée, il y a une vingtaine d'années. Je donnais un cours en école de commerce. Pour illustrer la question de la stratégie en environnement incertain, j'avais fait une improvisation sur le réchauffement climatique. Il n'y avait pas encore de consensus sur le sujet. En particulier, un journal aussi important que The Economist était climatosceptique. Face à l'incertitude, il y a trois stratégies (complémentaires) :
  • Changer l'avenir : éviter que la température augmente de plus de 2°.
  • S'adapter. C'est l'option résilience. C'est absorber le choc. Voire en profiter pour se transformer. 
  • L'option. Acquérir des compétences qui pourraient être utiles au cas où.
La principale caractéristique du changement est que l'on ne sait pas ce qui se passera. Dans le doute, il vaut mieux s'abstenir. Cependant, cela ne semble pas possible. Donc, préparons-nous à des phénomènes violents.

Depuis, je suis entré en contact avec Dennis Meadows, un des rédacteurs du rapport du club de Rome. Il s'est résigné à la catastrophe. La résilience est notre seul salut. C'est une question beaucoup plus complexe que celle envisagée par Véolia ou mon cours. En effet, la déflagration qu'il envisage touche des centaines de millions de personnes. La crise actuelle des immigrés donne une pale idée du problème.

Aucun commentaire: