vendredi 2 février 2018

France Gall

Il y a longtemps, j'ai fait une étude pour la presse quotidienne. Les marchands de journaux disaient d'elle : "les nouvelles d'il y a huit jours, le journal d'il y a trente ans". Il en est de même de ce blog... Voici une réflexion sur une bien vieille actualité.

Au décès de France Gall, j'ai constaté mon ignorance. Je pensais qu'elle avait disparu avec mon enfance. (A l'époque j'entendais "France Galles". Le pays de Galles était alors la meilleure équipe du tournois des 5 nations.) La raison ? Je la confondais avec Véronique Sanson. Je n'avais pas saisi que Michel Berger avait changé de muse. Car, ses muses successives se ressemblaient.

En fait, la vie de France Gall se confond avec celle de génies de la chanson populaire. Elle avait probablement le talent de les trouver. J'ai aussi découvert l'histoire des sucettes à l'anis. Serge Gainsbourg a profité de son innocence, pour lui faire chanter une chanson à double sens. Je me suis demandé ce qu'un tel comportement aurait provoqué à l'heure de "balance ton porc".

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