tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post8628205281956463136..comments2023-10-31T13:09:08.875+01:00Comments on Changement: CopenhagueChristophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-90425459884831351722009-12-23T16:45:06.856+01:002009-12-23T16:45:06.856+01:00Merci beaucoup pour vos commentaires. Effectivemen...Merci beaucoup pour vos commentaires. Effectivement ce que je dis n’est pas correct. Le coût est récurrent (un autre chiffre donne 1% du PIB mondial ; PIB mondial = 60.000 md$ d’après Wikipedia). Pour être honnête, j’étais surpris que ce soit si peu. Je ferai plus rigoureusement mon travail la prochaine fois !<br />Mais est-ce que le 1% est une perte ? Ne serait-ce pas plutôt un investissement ? Il me semble que l’économie mondiale est en train de se réorienter vers un nouveau type de production, c’est un changement, il faut qu’elle s’adapte, mais ça ne signifie pas que ce soit un mal absolu pour le monde. D’ailleurs, la plupart des gouvernants mondiaux estiment que cette réorientation est une chance, et beaucoup de multinationales et d’entrepreneurs cherchent à l’exploiter. J’ai déjà rencontré quelques succès prometteurs. <br />Et qu’est-ce que 1% si l’avenir de l’humanité est en jeu ? Ou simplement si une catastrophe climatique créait des guerres, du terrorisme… ?<br />De manière surprenante votre argumentation reprend quasiment au mot près celle du sénateur américain Bob Corker : « ce que ça signifie en code (…) est que nous transférons de la richesse de nos entreprises et de nos citoyens … pour augmenter le prix du carbone et envoyer de l’argent à l’étranger » (The Economist dans l’article Cap and Tirade dont je parle dans le billet). <br />Je pense qu’elle indique effectivement que l’anxiété d’apprentissage liée à la négociation est élevée. <br />La résistance au changement actuelle vient de ce que certaines parties de la population mondiale ne savent pas encore se tirer du problème dans lequel les mettraient les solutions qui sont avancées à droite et à gauche. La résistance au changement est une demande d’aide. Le jour où les agriculteurs américains, par exemple, comprendront comment ils pourront continuer à vivre de leur ferme, sans émettre des masses de CO2, ils ne demanderont plus à leurs élus de s’opposer aux mesures de l’administration américaine. <br />Bref, il y a encore du travail de mise au point.Christophe Fauriehttps://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-5570564573308619032009-12-22T22:49:11.395+01:002009-12-22T22:49:11.395+01:00Pour illustrer ma démonstration par un chiffre, si...Pour illustrer ma démonstration par un chiffre, si on admet que le remboursement des prêts/sortie de prise de participation a lieu sous 3 ans (les grandes banques américaines n'ont mis que 1 an pour rembourser les aides TARP), alors, sur 40 ans, la sortie d'argent pour une aide est 40/3 = 13.3 fois supérieure comparée à un prêt.<br /><br />Soit au total, une dépense 40*40/3 = 532 fois supérieure à l'aide des banques américaines l'année dernière. Soit quelque chose de significatif...Julienhttps://www.blogger.com/profile/04934093396577755709noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-35565134081866413862009-12-22T22:45:20.505+01:002009-12-22T22:45:20.505+01:00Un petit élément, pour participer au débat. De tr...Un petit élément, pour participer au débat. De très nombreux observateurs font, à mon sens, la même erreur que vous à propos des dépenses : "$1000 bn, c'est l'équivalent du plan d'aide aux banques l'année dernière".<br /><br />Le premier élément, qui est l'argument le moins fort, c'est qu'il faudrait recommencer tous les ans, ce qui en 40 ans (jusqu'à 2050) ne manquerait pas de représenter une dépense significative, même à l'échelle du monde. Il y a une différence entre faire les choses une fois, ce qu'on peut se permettre au niveau mondial, et 40 fois.<br /><br />Mais surtout, ce que les gens et même les commentateurs ne voient pas, c'est que l'aide aux banques était constitué de _prêts_ remboursables à court terme, et de prises de participation desquels il est possible de sortir aussi rapidement. Moralité : la quantité d'argent nécessaire est significativement moindre, comparée à une _dépense_ renouvelée tous les ans. Dans le premier cas, l'argent "revient dans les caisses" régulièrement, avec dans le meilleur des cas des intérêts, pour en ressortir immédiatement pour financer l'aide suivante. Dans le second, il s'agit à chaque fois d'une dépense nouvelle et l'argent part définitivement, pour des pays étrangers, avec des effets très limités sur l'activité économique et donc les impôts des pays développés.Julienhttps://www.blogger.com/profile/04934093396577755709noreply@blogger.com