tag:blogger.com,1999:blog-55933824224167803542024-03-16T19:51:37.965+01:00ChangementJ'ai toujours tort.Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.comBlogger12528125tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-44106828640029381192022-09-30T00:00:00.004+02:002024-03-16T15:11:13.845+01:00Changement d'adresse<p>Le blog du changement a déménagé. Il se trouve ici : <a href="https://antichiant.home.blog/">https://antichiant.home.blog/</a>. </p><p>La cause ? On ne pouvait plus s'y abonner. </p><p>Depuis, il a publié un autre livre : </p><p>En 2018, l’association des interpreneurs se lance un défi : résoudre l’énigme de la créativité française. Pourquoi, nous Français, exploitons-nous aussi mal nos idées ? Il en résulte une enquête, plus de deux cents interviews et de multiples accompagnements d’entrepreneurs. </p><p>Ce livre de témoignages raconte cette histoire. On y rencontre la France d’Edgar Morin. Une France complexe, ou toute observation juste conduit à une conclusion fausse. Une France à la fois horripilante et attachante. Une France au formidable potentiel ignoré. Et ce parce qu’on n’y “chasse pas en meute”, comme partout ailleurs ! Mais il en faudrait peu pour tout changer !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-nwoLCB-OAlhc2wIH2EZtTFNU92nqRhJcwtNG5uba1QqTV5pZF7rNtrdwOiGldXDPTUBQe-BRdpPDtcy284gHLPoPDoLVZj-wLqIGL0vtMI7RAfq-GCwr-uBaLUHkWzeI9akfDrYvJoLT9RahdPBMUnI-rBP0ySrH8hPHIyWz6zVeN662FY8GVFBHiKc/s1499/71Y1fjwA+GL._SL1499_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1499" data-original-width="1000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-nwoLCB-OAlhc2wIH2EZtTFNU92nqRhJcwtNG5uba1QqTV5pZF7rNtrdwOiGldXDPTUBQe-BRdpPDtcy284gHLPoPDoLVZj-wLqIGL0vtMI7RAfq-GCwr-uBaLUHkWzeI9akfDrYvJoLT9RahdPBMUnI-rBP0ySrH8hPHIyWz6zVeN662FY8GVFBHiKc/s320/71Y1fjwA+GL._SL1499_.jpg" width="213" /></a></div><p><a href="https://www.amazon.fr/dp/B0CY5Q29KN/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&dib_tag=se&dib=eyJ2IjoiMSJ9.MUD3ro0m7yCFSjSh1rD7iw.k7RCDrcu3237KdSYT49gk3oS-hv4dIdTfw-bJjEIhgg&qid=1710521245&sr=8-1">Voir chez AMAZON</a>.</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-32378148051810464242022-09-29T03:00:00.002+02:002022-09-29T03:00:00.261+02:00Conquête de l'espace ?<p>Comment voyait-on la conquête de l'espace dans les années 50 ? </p><p>La BBC rediffuse des récits d'anticipation de ces années là. On prévoyait correctement que l'on irait sur la lune dans les années 60. Seulement, on ne voyait pas les astronautes comme les robots qu'ils sont devenus, mais comme des aventuriers, ayant les commandes de leur appareil. </p><p>On s'attendait à conquérir, rapidement, le système solaire, et peu après l'univers. Surtout, on était certain d'y trouver une vie qui ressemble plus ou moins à la nôtre. Soit qu'elle soit pacifique, soit, au contraire, redoutablement destructrice. On allait voyager dans le temps. Ce qui est une condition nécessaire à un projet de conquête ayant un minimum d'ambition. Et probablement la suite naturelle des découvertes scientifiques de l'époque. </p><p>Qui, en dehors d'Elon Musk et de quelques attardés, croit encore à la conquête de l'espace ? Cela présentait un intérêt lorsque c'était un rêve, de même que les Soviétiques rêvaient de liberté ? </p><p>Les Irlandais n'ont plus aucune envie d'immigrer. Ils sont heureux chez eux. L'humanité va-t-elle bientôt leur ressembler ? Le temps des conquêtes serait-il fini ? </p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-20211696794928089262022-09-28T03:00:00.003+02:002022-09-28T03:00:00.262+02:00Le mathématicien comme artisan<p>Je jetais un coup d'oeil à ce qu'écrivait wikipedia des équations de Diophante. </p><p>Ce sont des problèmes très simples, qui sont très difficiles à résoudre... </p><p>Un des plus faciles m'est apparu comme très compliqué. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'il était évident, effectivement. Car, comme souvent en mathématiques, tout est une question de la façon dont on l'aborde. </p><p>C'est ainsi que des questions qui ont demandé des siècles pour être résolues sont un simple exercice de lycée. Il y a peut être un esprit des mathématiques, mais elles sont surtout une question de techniques. </p><p>En lisant la biographie des Euler ou des Gauss, j'ai pensé que, comme Bach et sa famille, ils étaient avant tout des artisans. Quant à Fermat, c'était un dilettante. </p><p>Est-ce que la faible appétence que le jeune a pour ce sujet changeait si on lui disait cela ?</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-43928101847743695092022-09-27T13:00:00.002+02:002022-09-27T13:00:00.263+02:00La nature de l'intellectuel<p>Platon aurait inventé le mythe de l'Atlantide. Il était convaincu, en effet, que, pour mener un peuple inculte (un oxymore), il fallait lui raconter des histoires. Voilà ce que disait une émission de la BBC, traitant de ce mythe. </p><p>Hannah Arendt pensait aussi cela de Platon, et disait qu'il avait inventé l'enfer. </p><p>Mais est-ce le propre de Platon, ou une caractéristique de sa profession ? Et si, du fait de quelque chose qui est lié à son éducation (à son manque d'éducation ?), la manipulation des esprits était consubstantielle à l'intellectuel ?</p><p>Cela expliquerait pourquoi, alors que notre société d'après guerre a donné à l'intellectuel le pouvoir, il est fait un tel usage des techniques "d'influence", une des plus grosses rubriques de ce blog. </p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-9252357716609025912022-09-27T13:00:00.001+02:002022-09-27T13:00:00.262+02:00Danger start up ?<p>C'est curieux à quel point le monde change vite. </p><p>J'ai passé quasiment toute ma vie à accompagner des entrepreneurs. (J'ai un rôle bizarre. J'appartiens à l'équipe de départ, tout en voulant m'en extraire le plus vite possible. Par nature, je suis un "donneur d'aide" !)</p><p>Au début, il semblait illusoire de chercher de l'argent. Puis, il y a eu les "start up". Trouver des fonds est devenu possible, mais uniquement pour les bateleurs virtuoses. </p><p>Dernièrement, j'ai découvert que des projets fort modestes, eu égard à ce à quoi j'étais habitué, parvenaient à lever des sommes qui, hier encore, auraient semblé colossales (de un à plusieurs millions d'euros, en partie en dette). </p><p>Il y a de nouveaux outils d'investissement, comme l'investissement participatif, qui donne de très bons résultats. (Autre illustration de la vitesse du changement : j'ai donné un coup de main, il y a vingt ans, à un des premiers projets de ce type : ce fut un flop !) Il y a aussi la BPI, qui a un effet d'accélération stupéfiant. A tel point que je me demande s'il n'y a pas qu'en France que puisse exister une BPI.</p><p>Mais, surtout : phénomène de société ? Tout le monde est devenu entrepreneur, tout le monde est investisseur ? </p><p>Cela pose d'ailleurs des problèmes nouveaux. Car la start up se retrouve bien vite à la fois sans argent et sans revenus. Que faire ? C'est la traversée du désert. Cette fois-ci, il faut de gros investisseurs, mais il demandent des résultats probants pour risquer leur argent. "Je meurs de soif à côté de la fontaine", aurait dit François Villon. </p><p>Nouveau rebondissement. Lorsque l'on gratte un peu, on constate que beaucoup de start up on des compétences dont elles n'ont pas conscience, et qu'elles ne savent pas monétiser. Au fond, elles n'auraient peut-être pas besoin d'investisseurs ! Seulement, elles ont acquis le réflexe "start up". </p><p>Leçon de changement ? Nous obéissons d'abord aux modes sociales, avant que notre esprit ne se remette en marche ? </p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-63236170322477380512022-09-26T13:00:00.000+02:002022-09-26T13:00:00.253+02:00La légende d'Arthur<p>Arthur voudrait dire "ours". Autrement dit d'une force colossale. </p><p>Arthur était celte. Il se serait illustré, après le lâchage des Celtes par les Romains, dans la résistance au Germanique (autrement dit Anglo-saxon). De surplus inculte. </p><p>La légende d'Arthur aurait été le travail d'un moine qui prétendait avoir trouvé un manuscrit oublié. Autrement dit, il l'a inventée. Et elle s'est enrichie au gré des modes. C'est ainsi qu'Arthur est devenu cocu. En effet, un des sujets obligés de roman du moyen-âge était la passion entre le chevalier et la femme mariée. D'où il est résulté la liaison entre Lancelot et l'épouse d'Arthur. </p><p>Ce que je retiens de <i>Concordance des temps</i>, de France Culture (samedi 10 septembre). </p><p>Rien de pire que le destin d'un héros de légende ? (A quoi ressemblerait un Arthur d'une société aux idées "socialement avancées" ?)</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-76123211296712528592022-09-26T03:00:00.000+02:002022-09-26T03:00:00.281+02:00La règle et l'araignée<p>S'installer en banlieue, c'est découvrir l'araignée. </p><p>L'araignée semble vivre dans un autre univers que le nôtre. Par exemple, elle est incapable de percevoir le danger que nous représentons pour elles. Elle reste immobile, alors que nous sommes à distance d'écrasement. Pourtant, il lui en faudrait peu pour se mettre à l'abri. </p><p>Il est vrai que, considérant que l'araignée avait peut être un rôle à jouer dans notre écosystème, je lui laisse un peu de liberté, et raccompagne celle qui est trop visible à la sortie. </p><p>Ce qui me surprend est de la voir tirer des toiles là où elle est le plus en danger : par exemple dans un montant de la fenêtre de ma chambre, que j'ouvre et ferme tous les jours. </p><p>A moins que ce ne soit malin ? Comme je ne m'y attends pas, je ne fais pas attention ? Comme l'entrepreneur, l'araignée qui réussit est celle qui prend des risques ? </p><p>Alors, le danger, c'est la raison ? Elle nous fait croire que la nature suit les règles que nous inventons. Or, au contraire, la nature exploite ces règles, contre notre intérêt ?</p><p>D'ailleurs, je me demande si l'araignée, elle aussi, n'est pas un être de règles. Ainsi, il suffit que je change un rien mes horaires pour découvrir qu'une s'est imprudemment aventurée à découvert. </p><p><br /></p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-36409069024117513812022-09-25T13:00:00.000+02:002022-09-25T13:00:00.252+02:00Dépression<p>Depuis mon enfance, je suis fâché avec l'orthographe. Ou, plutôt, je ne peux pas réfléchir et écrire en même temps. </p><p>Si bien que je suis obligé de relire sans arrêt, et, sans arrêt, je trouve des fautes, idiotes, dans ce blog, et dans tout ce que j'écris. Cauchemar. </p><p>A cela s'ajoute l'intelligence artificielle, qui prend des initiatives surprenantes. Et l'âge, qui fait que je vois mal, et laisse passer beaucoup d'erreurs. </p><p>Illustration d'une des idées centrales de mes travaux sur le changement. L'homme seul ne peut pas changer. J'en suis la preuve. Lorsqu'il bouge, c'est le résultat d'un mouvement collectif. </p><p>(Suscité par une dernière frustration.)</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-11080253222670088042022-09-25T03:00:00.005+02:002022-09-25T03:00:00.264+02:00Google champion d'échecs (suite)<p>Je découvre que ce blog avait des abonnés ! Google a supprimé la fonction d'abonnement. </p><p>Google est un cimetière. Le nombre de ses flops est sans limite. </p><p>Ses affidés y voient la marque du génie. L'échec, c'est l'entrepreneuriat !</p><p>Ce qui est idiot. L'entrepreneuriat, c'est l'échec qui réussit. Et nous sommes tous des entrepreneurs de notre vie. Elle n'est que revers surmontés. "C'est le métier qui entre" disait un de mes cousins à ses filles, lorsqu'elles tombaient. </p><p>Il n'y a que les bureaucraties qui ont l'échec définitif. Et, on l'a un peu vite oublié, mais la bureaucratie est le mal américain. Abritée par son monopole, une autre spécialité américaine, l'entreprise qui a réussi accumule des profits gigantesques, que ses salariés-dirigeants se partagent généreusement. Puis, brutalement, elle disparaît. Victime de la création destructrice, qu'elle n'a pas vu venir. </p><p>Quant à Google l'essentiel de ses revenus viennent d'un moteur de recherche, qui a eu la chance de s'imposer...</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-79075545923174859792022-09-24T13:00:00.001+02:002022-09-24T13:00:00.246+02:00Les avatars de la valeur travail<p><a href="https://associationdesinterpreneurs.wordpress.com/2022/09/05/le-succes-de-la-vendee-la-valeur-travail/">J'ai publié un billet qui a eu un étonnant succès</a>. On y entend parler l'entrepreneur vendéen de ce qui est sa valeur essentielle : le travail. </p><p>Ce succès s'explique peut-être ainsi : la "valeur travail" serait le sujet du moment. Je lis d'un côté que la "valeur travail" est tout le programme du Parti communiste et, de l'autre, que je ne sais quelle illustre inconnue dit que "la valeur travail est de droite" (i.e. c'est un mal). </p><p>Cette "valeur travail" éclairerait-elle les changements qu'a subis notre pays ? </p><p>Récemment ce blog a analysé des études concernant <a href="https://christophe-faurie.blogspot.com/2022/08/vers-la-renaissance-industrielle.html">la disparition de l'industrie</a>, comme programme de gouvernement, et le poids extraordinaire que représente le régime des inactifs en France. </p><p>Cela semble s'expliquer si l'on prend le terme "industrie" au sens "industrieux" de la fourmi, c'est-à-dire "valeur travail". Ce programme visait à éradiquer les fourmis. </p><p>Auparavant, il a traité d'un livre qui parlait de nos élites (<a href="https://christophe-faurie.blogspot.com/2015/04/loligarchie-des-incapables.html">L'oligarchie des incapables</a>). Elles considèreraient qu'elles doivent leurs privilèges à leur travail (diplômes), et que nous sommes des paresseux. </p><p>On pourrait voir dans ces avatars de la "valeur travail" une de ces manifestations de la complexité qu'aime tant ce blog, mais auxquelles Edgar Morin n'est pas sensible. Par réaction à la génération précédente, peut-être, la génération 68 refuse le travail. Par réaction à la génération 68, celle de ses enfants s'approprie la valeur travail. </p><p>Le phénomène, en fait, est probablement limité à une couche de la population. Comme le disent, aussi, les textes qu'étudie ce blog (en particulier l'oeuvre de Tocqueville), la France a gardé une structure d'ancien régime. Nous avons une aristocratie et un peuple. La question de la "valeur travail" ne s'applique qu'à la première. Seulement, c'est elle qui fait les lois et qui impose à tous ses opinions par le biais de la presse traditionnelle qu'elle contrôle...</p><p>(La génération précédent celle de 68 aurait-elle été celle de "travail, famille, patrie" ?)</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-82850072535851564792022-09-24T03:00:00.012+02:002022-09-24T03:00:00.302+02:00Enseignons l'histoire<p>La Russie a gagné la guerre de 40, pensaient, à 85%, les Français d'après guerre. Aujourd'hui, ils pensent, avec les mêmes chiffres, que ce sont les USA. </p><p>Autrement dit, les opinions se retournent comme des gants.</p><p>Voilà ce qu'écrit Régis Debray. </p><p>Il donne aussi les pertes américaines : 400.000 morts environ. </p><p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pertes_humaines_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale">Les statistiques données par wikipedia</a> disent que, effectivement, USA et Angleterre ont perdu relativement peu de monde. Même la ridicule France a eu plus de morts qu'elles ! En URSS, en Chine, dans les colonies occidentales, ça a été un carnage. </p><p>Suggestion à l'Education nationale : mettre l'histoire à son programme.</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-45780438719726823142022-09-24T00:00:00.001+02:002022-09-24T00:00:00.288+02:00La cigale de 68<p>Et si la "valeur travail" avait révulsé la génération 68 ? Et si elle avait réussi son coup, en faisant travailler pour elle ses enfants et petits enfants ? Et si elle avait "rationalisé" ses envies sous la forme de pseudo théories philosophiques qui ont abusé la population ? </p><p>D'où parles-tu camarade soixante-huitard ?</p><p>Cela expliquerait pourquoi tout notre pays est "monté à l'envers" ? </p><p>(Conséquence du billet précédents et de <a href="https://christophe-faurie.blogspot.com/2022/07/la-desindustrialisation-de-la-france-de.html">l'analyse de Nicolas Dufourcq</a>.)</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-63390893400387538592022-09-23T13:00:00.008+02:002022-09-23T13:00:00.249+02:00La République des cigales<p>Retraites : où se trouve le problème ? Chez les retraités, <a href="https://www.telos-eu.com/fr/economie/rapport-du-cor-et-si-on-parlait-du-niveau-des-pens.html">dit un article</a>. </p><p>Ils ont un niveau de vie nettement supérieur à celui de la population. D'où prélèvements toujours plus grands sur les actifs et l'économie. D'où cercle vicieux : plus l'économie est faible moins elle peut alimenter les caisses de retraite, et plus il faut prélever. </p><p>Décidément, volontairement ou non, nos gouvernements avaient décidé de liquider le travail, "l'industrie" au sens fourmi du terme. Mais voilà, la bise est venue... et nous sommes fort dépourvus. </p><p>(Un curieux graphique :</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYNB7Xdn91b0Xv4WphADDxGrUeC3ZwOtNJC1tMhkqwmA8NdIS4KwbFRdborkxsXCAlKywpW4Cegwiazu4on06ypRy81pxCy1iiR83LCbjm4eGhupU_odnfvli9xFkftzETcvl-JaeYDJt8-1KoluOCtHvwq1vMZkroScjx7oOVS8vf2zMc4bVMtETV/s791/capture-decran-2022-09-16-a-091412.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="451" data-original-width="791" height="233" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYNB7Xdn91b0Xv4WphADDxGrUeC3ZwOtNJC1tMhkqwmA8NdIS4KwbFRdborkxsXCAlKywpW4Cegwiazu4on06ypRy81pxCy1iiR83LCbjm4eGhupU_odnfvli9xFkftzETcvl-JaeYDJt8-1KoluOCtHvwq1vMZkroScjx7oOVS8vf2zMc4bVMtETV/w410-h233/capture-decran-2022-09-16-a-091412.png" width="410" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p>En 70, les hommes semblent ne pas survivre à la retraite. Théorie du genre à l'envers : ils cotisaient pour leurs femmes, dont l'espérance de vie était bien supérieure à la leur ?)</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-74545423778872604762022-09-23T03:00:00.002+02:002022-09-23T03:00:00.250+02:00Degré zéro de la culture<p>Hannah Arendt a écrit, il y a bien longtemps, <i><a href="https://christophe-faurie.blogspot.com/2013/08/la-crise-de-la-culture-dhannah-arendt.html">La crise de la culture</a></i>.</p><p>Effectivement. Aussi bien en Chine qu'en France, tout ce que l'on appelait "culture" a été liquidé. </p><p>C'est le résultat d'un étrange phénomène, dont la "contre culture" américaine semble le principal vecteur. (Un précédent billet.) </p><p>Cela explique certainement la haine que suscite maintenant les USA, et l'Occident, en général. Mais aussi que chaque pays cherche à s'agripper à ce qui lui reste de traditions. </p><p>Seulement, il n'a plus que les yeux pour pleurer. La question qui se pose est, en fait : comment cela se réinvente-t-il, une culture à soi ? </p><p>La réponse est peut-être dans la crise, qui est fréquente ces temps derniers. Chaque crise est une rencontre de l'absurde. C'est l'occasion de se poser une question existentielle. Et, qui sait ? ces questions sont peut-être en nombre fini ? Quand nous saurons, à nouveau, qui nous sommes, les crises s'arrêteront ? </p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-23486018825443102782022-09-22T13:00:00.001+02:002022-09-22T13:00:00.263+02:00Le talon de Donald<p>Un véhicule financier utilisé par M.Trump aurait des difficultés. J'ai pensé que la finance était son talon d'Achille. Et, effectivement, j'ai lu, hier, que la justice de New York l'attaquait pour avoir falsifié ses comptes. Il s'est prétendu plus riche qu'il n'était, ce qui lui valait des avantages. </p><p>Règlement de compte politique usant de la méthode qui a réussi avec Al Capone ? En tous cas, on ne prête qu'aux riches...</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-19461934714532318712022-09-22T03:00:00.004+02:002022-09-22T03:00:00.252+02:00La corruption du rock<p>Pour se libérer du régime cubain, les rockers cubains s'injectaient le VIH. Voilà ce que j'ai entendu dans une ancienne émission de Radiolab, diffusée par la BBC. </p><p>Lorsque l'URSS a sombré, Fidel Castro, a dit "le socialisme ou la mort". Des jeunes l'ont pris au mot. Ils écoutaient la musique de la lointaine Californie. Ils voulaient, eux-aussi, être des rockers. Ils ont trouvé la parade aux pressions du régime. Une fois infectés, on les envoyait dans des centres de soin, qui se trouvaient être de petits paradis. Et personne n'osait les toucher. Seulement, ils étaient de Cubain teints dans la masse. Ils croyaient qu'ils avaient la meilleure médecine du monde, et qu'elle guérirait le Sida. Ils ont regretté, amèrement, leur erreur. </p><p>Ce qui est remarquable, dans cette histoire, est la puissance destructrice de la musique anglo-saxonne. Elle semble avoir trouvé un écho partout dans le monde. Elle a été une arme de destruction massive dans une lutte des générations, qui a produit une "table rase" culturelle. </p><p>Voilà un type d'épidémie sociale qui semble sans précédent, et qui mériterait une étude. </p><p><br /></p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-90472107258797350522022-09-21T13:00:00.002+02:002022-09-22T13:55:39.264+02:00La Russie mobilise<p>M.Poutine mobilise ses réservistes, lisais-je. </p><p>Je lis aussi que les marges de la Russie s'agitent. L'armée russe n'est plus là pour les calmer. Ou, autre explication vue : on doute désormais de sa puissance.</p><p>On parle aussi, de plus en plus, en la prenant au sérieux, d'une guerre nucléaire. </p><p>Leçon de changement ? Si l'on veut espérer une amélioration, il faut passer par une dégradation, voire risquer le désastre ? Car, si l'on en juge par le passé, le seul moyen de faire bouger le gouvernement russe (contrairement à ce que semble penser notre gouvernement) est que son peuple s'émeuve de la mort de ses enfants... </p><p>(PS. Après avoir écrit cet article, j'entends dire que les réservistes russes font tout pour éviter le rappel.)</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-10633027402763783782022-09-21T03:00:00.000+02:002022-09-21T03:00:00.271+02:00La grande désindustrialisation <p>"<i>la France se place aujourd’hui aux derniers rangs de l’Union européenne en matière d’industrie. ( ) juste devant des pays tels que le Luxembourg, les Pays-Bas, la Grèce, Chypre, ou bien encore Malte qui n’ont jamais véritablement été industriels. De plus, sur la période de rebond de l’industrie, entre 2016 et 2019, la France n’est que 21e en termes de croissance de l’emploi industriel (2 %).</i>" (<a href="https://theconversation.com/les-villes-premiers-moteurs-de-la-reindustrialisation-en-france-187167?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%207%20septembre%202022%20-%202395523932&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%207%20septembre%202022%20-%202395523932+CID_e072d68c002bacfc897c632e5115e043&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=lindustrie%20franaise">Article</a>.)</p><p>Voilà un exemple de crise systémique. A l'image de la révolution culturelle de Mao, notre gouvernement a voulu la disparition de l'industrie. Et il a réussi un véritable "nettoyage ethnique". Il est extrêmement difficile de résister à la puissance d'un Etat. </p><p>Question intéressante : quels ont été les survivants ? </p><p>Les études que mène l'association des interpreneurs indiquent trois pistes :</p><p></p><ul style="text-align: left;"><li>La Vendée. Ce qui a fait que des régions telles que la Vendée, la Bretagne ou le Pays basque ont résisté, c'est le lien social. L'entraide. </li><li>Des entrepreneurs ont compris, à l'opposé, qu'ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes. Cela a produit deux types d'entreprises :</li><ul><li>Les héros. Ils ont choisi de s'extraire de la concurrence par les prix, par l'innovation. Seulement, ils n'avaient aucun moyen financier, contrairement aux Allemands ou autres. Alors, ils ont fait de la "lean innovation", une sorte de système D, à risque maximum. Ce sont souvent des ETI. </li><li>Les Vietnamiens (au sens "guerre du Vietnam"). Ceux-là ont choisi de s'enterrer. Ce sont, par exemple, les PME du Jura pauvre. Elles aussi sont "lean". Elles n'ont plus rien à perdre et les crises ne les touchent plus. </li></ul></ul><p></p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-607687863769860492022-09-20T13:00:00.006+02:002022-09-20T13:00:00.240+02:00Lyon la prospère ?<p>Lyon n'est que travaux. Cela fait longtemps que je n'avais pas rendu visite à la ville, et je ne me souvenais pas d'avoir vu autant de travaux. Signe de prospérité ? </p><p>J'ai aussi rencontré beaucoup de jeunes, et vu des quartiers entiers fait de nouvelles entreprises. J'en conclus que oui, probablement, la ville a le vent en poupe. </p><p>Curieusement, j'ai l'idée inverse pour Paris, cité qui est aussi en travaux. Elle me semble morne, triste, déprimée, vieille... </p><p>Comme quoi il ne faut pas juger la ville sur ses travaux ? </p><p>(Apparemment, la cause des travaux serait la même : des idées, similaires, de leurs maires.</p><p>Je me souviens d'un passage en Espagne, là aussi à une époque de grands travaux. Je n'avais jamais vu autant de grues, et ce même dans de petits villages. Eh bien, c'était un moment de grande spéculation, qui s'est très mal finie.) </p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-20972211555321183692022-09-20T03:00:00.002+02:002022-09-21T13:58:06.414+02:00Renier le passé<p>Un jeune homme disait : regardez comme j'ai changé. Hier, je parcourrais le monde en colon et en avion, aujourd'hui, je suis une pasionaria de la bicyclette. (Linkedin)</p><p>Ailleurs on dévisse les statues des anciens, parce qu'ils ont mal pensé, ou mal agi. Faut-il renier son passé, au nom du présent ? </p><p>Ou reconnaître qu'il n'y a ni bien, ni mal absolus, mais un monde en évolution ? Un monde qui se construit en avançant, et donc qui peut s'égarer si l'on ne s'interroge pas sérieusement à chaque pas qu'il fait ?</p><p>Le début de la responsabilité ?</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-55374058147689634292022-09-19T13:00:00.004+02:002022-09-19T13:00:00.245+02:00Je ne pense pas, donc je suis<p>"La valeur travail est une valeur de droite" aurait dit une femme politique. Ne pas être "de gauche", pour elle, est une infamie. </p><p>Que dirait Montaigne de ce type de déclaration ? L'exercice de la raison dont il rêvait ? </p><p>Aucune idée personnelle ? Encéphalogramme plat ? Des réflexes pavlovien. Telle "valeur" est mauvaise parce qu'elle n'est pas dans la ligne du parti ? </p><p>Où l'on comprend la devise des anarchistes : "ni dieu, ni maître" ? </p><p>(Et l'observation du professeur Cialdini : la seule chose que l'être humain optimise : c'est son cerveau : il l'utilise le moins possible ?)</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-55934575427015619382022-09-19T03:00:00.001+02:002022-09-19T03:00:00.264+02:00Petite Bretagne<p>On a tort de garder de l'Angleterre l'image d'une grande puissance. </p><p>Son empire était fragile, et elle n'a jamais eu une armée de terre digne de ce nom. </p><p>En fait, elle n'a jamais été aussi forte que quand elle se croyait faible. Car, alors, elle a su prendre ses adversaires par leur hybris. En particulier, <a href="https://christophe-faurie.blogspot.com/2012/04/city-of-london.html">grâce aux Rothschild, elle a défait Napoléon en finançant ses adversaires</a>. Son nid d'aigle, battu par les vagues et la pluie, était idéal pour lancer des raids, et d'autant plus inexpugnable qu'il ne suscitait aucune convoitise. </p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-73364686368489329972022-09-18T13:00:00.001+02:002022-09-18T13:00:00.241+02:00Réinvention de la France<p>Le pays semble changer. </p><p>Il est possible qu'un consensus soit en passe d'émerger en ce qui concerne une réelle décentralisation. Celle-ci ne passerait pas par les régions, mais par les "territoires". </p><p>Parmi les raisons derrière ce changement, il y a le fait que c'est là que se passe l'action. Or, l'appareil jacobin et son "mille feuille" est totalement incapable de comprendre ce qui s'y passe, et de leur apporter les moyens dont ils ont besoin. </p><p>Pourquoi maintenant ? Il est possible que l'événement déclencheur soit la fait que c'est là que se joue la cohésion de la nation. Or, non seulement elle est en mauvais état, mais, surtout, on s'achemine vers un régime de crises qui va accentuer terriblement la fracture. </p><p><a href="https://www.lefigaro.fr/politique/gerard-larcher-annonce-un-groupe-de-travail-au-senat-sur-la-decentralisation-20220916?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3">Le changement semble mené par les sénateurs</a>. </p><p>Ce faisant le pays s'alignerait sur les autres nations européennes. La France rentrerait dans le rang. </p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-19496153499194621632022-09-18T03:00:00.000+02:002022-09-18T03:00:00.259+02:00Story telling<p>Serait-ce la façon de raconter les histoires qui fait les héros ? </p><p>Prenons le cas de Miss Marple. Elle représente tout ce dont on a horreur. C'est la vieille fille qui ne vit que par l'espionnage de ses contemporains, de jour et de nuit. Sa seule distraction est de s'occuper de la vie des autres. Sa maison et son jardin, d'ailleurs, sont situés à un point névralgique de son village. Rien n'échappe à sa vigilance. Tout ce que l'on hait dans la vie provinciale. </p><p>Eh bien, c'est grâce à ses capacités d'observation, et parce qu'elle est "en veille" permanente, qu'elle dénoue les crimes, sauve la veuve et l'orphelin, et ridiculise la police. Police qui, lorsqu'elle est intelligente, ce qui est rare, reconnaît sa médiocrité, et vient lui demander son aide. </p><p>D'ailleurs, dans ses enquêtes, tout est une question de la façon dont on raconte les histoires. Miss Marple trouve la bonne, celle qui explique réellement ce qui s'est passé. Une leçon ?</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5593382422416780354.post-78284131443587481662022-09-17T13:00:00.007+02:002022-09-18T09:11:23.690+02:00Vive la Reine ! <p>Queues de plus de 24 heures. C'est le temps qu'il faut pour voir la Reine. </p><p>Ces Anglais et leur Reine... </p><p>Mais sommes-nous bien différents d'eux ? Johnny Halliday n'a-t-il pas attiré les foules lors de son décès ? Même des gens pour qui il n'avait jamais compté se sont déplacés. Imaginons que l'on ait eu quelqu'un qui ressemble à un roi, et en plus avec une histoire qui remonte si loin dans l'histoire, et surtout soit associée à de tels événements... </p><p>Que recherche-t-on ? A rendre hommage à une personne, ou une distraction ? Un grand moment d'émotion véritable, si rare dans notre existence ?...</p>Christophe Fauriehttp://www.blogger.com/profile/03914976962542131214noreply@blogger.com0