Réforme du code du travail au Portugal. Esprit : flexisécurité. J’ai dit plus bas que son principe est de dégager l’employé du risque de l’actionnaire. Ça marche très bien au Danemark. Pas l’air terrible au Portugal.
Difficile de mettre en œuvre de telles mesures en claquant des doigts. Elles supposent une organisation qui remet le salarié licencié en selle extrêmement vite. En effet, il y a alors tentation de licenciements massifs et le chômage étant payé quasiment au prix du salaire, l’assurance chômage peut vite se retrouver à genoux.
Ce qui signifie 1) un système d’incitation à la recherche d'emploi très stimulant 2) des méthodes de requalification (formation du chômeur) particulièrement efficaces, c'est-à-dire proches des besoins des entreprises qui ont le vent en poupe.
La flexisécurité part du principe que l'entreprise a besoin d'ajustement, mais pas le pays. Ce que je consteste. Pour moi une entreprise bien gérée est indestructible (Défense du modèle allemand). Par contre, si une nation tend à avoir des entreprises mal gérées, c'est que le ver est dans le fruit : le pays est globalement faible (Le Mal américain).
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