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mardi 23 septembre 2008

Greed and fear

Après l’euphorie de l’annonce du plan de sauvetage américain de l’économie, les bourses cèdent à la panique.Toutes les crises ont suivi le même scénario : des mouvements de balanciers violents. Dans certains cas il y a eu dévissage. Dans d’autres stabilisation. Réflexions :
  • « Greed and fear » le moteur que l’Anglo-saxon prête à l’économie me paraît à l’œuvre. Dans la phase ascendante de la spéculation, l’investisseur est aveuglé par l’appât du gain. Puis, il se demande s’il ne devrait pas céder à une saine panique.
  • Baisses boursières brutales = messages envoyés aux gouvernements ? Pouvons-nous croire en vous, ou devons nous prendre nos jambes à notre cou ?
  • Spectacle de l’abjection humaine ? Ou spectacle d’un homme laissé à lui-même et qui prend peur comme l’enfant dans le noir ? Qui appelle sa maman à l’aide, après avoir joué les matamores quand il se croyait en sécurité ?
Message récurrent dans ce blog : la crise c’est le drame de l’individualisme. Le businessman doit se faire des amis hors de son cercle. Il doit se rabibocher avec la société. C’est une gentille maman.

Compléments :
  • Pour revivre d'autres crises: GALBRAITH, John Kenneth, The Great Crash 1929, Mariner Books, 1997 ; KRUGMAN, Paul, The Return of Depression Economics, Princeton 1999 ; CASSIDY, John, Dot.con: How America Lost Its Mind and Money in the Internet Era, Harper Perennial, 2003.
  • Comment traiter une crise ? Par la communication de crise : comprendre ce qui terrorise le petit financier (attention : c'est irrationnel) et y répondre. Le livre de Paul Krugman montre cette technique à l’œuvre lors de la crise asiatique de 1997. Présentation technique : Communication de crise.

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