- Recommandation : l’Américain est stimulé par le défi, l’adversité ; il ne faut donc pas lui masquer les défaites, les difficultés.
- Mais attention : si tout est noir, il sombre dans la déprime. Il a besoin de succès, et surtout de succès reconnus, applaudis.
- Donc, il faut lui dire que la tâche est difficile, mais à sa taille ; il faut faire une grosse publicité à ses victoires. Ça lui donne confiance en lui.
BATESON, Gregory, Steps to an Ecology of Mind, the university of chicago press, 2000. (Chapitre : Morale and National Character.)
ou inventer des défis et des victoires...
RépondreSupprimerComme l'histoire "Save Private Jane", ou un(e) officer, kidnappée par les Irakien, a été héroiquement sauvée par les GI's. Le tout relaté en détail par les embeded journalists.
Sauf qu'en réalité, Jane avait été victime d'un accident, recueillie et soignée par un medecin irakien, puis remise aux américains.
Très intéressant !
RépondreSupprimerRejoint une des idées récurrentes de ce blog : l'Américain tend à transformer la science en outil de manipulation (Cf. les travaux sur l'influence de Robert Cialdini, dont je parle de temps en temps, ou ceux sur la culture - Totalitarisme et changement).
Je pense qu'il le fait généralement sans penser à mal.
Je crois qu'il utilise la science de l'homme comme la science naturelle : comme s'il était en face d'un matériau inerte. On applique une formule, et ça donne le résultat désiré.