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vendredi 31 octobre 2008

Peut-on être courageux dans un monde de lâches ?

La question que pose Banquier = danger ? Quand tous prennent leurs jambes à leur cou, celui qui reste ne peut qu’être balayé. La sélection naturelle donnerait-elle l’avantage au couard ? Plus probablement à l’intelligence. L’exemple du banquier.
  • À partir du moment où les banques mettent en faillite les entreprises à faible trésorerie (et déclenchent une cascade de faillites, l’économie étant interdépendante), il devient dangereux de prêter. Mais la faiblesse de la trésorerie d’une entreprise ne signifie pas forcément qu’elle n’est pas saine. Trésorerie mal gérée, plus souvent. Si le banquier explique à l’entreprise comment mieux s’occuper de ses fonds, il diminue, à faible coût, les risques de l’entreprise. Récompense immanente : il conserve ses clients, et en trouve de nouveaux.
  • C’est probablement de tels mécanismes qui font que la sélection naturelle, qui joue apparemment sur le court terme, ait favorisé le développement de réflexes à long terme (nous mourrons parfois pour des idées !).
Compléments :
  • La banque se réinvente.
  • SIGMUND, Karl, FEHR, Ernst, NOWAK, Martin A., The Economics of Fair Play, Scientific American, Janvier 2002. (Autre exemple d'actes à long terme encouragés par la sélection naturelle.)

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