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mercredi 5 novembre 2008

Crash de 29 : contrôle impossible

Suite des remarques de John Galbraith (Crash de 29 : mécanisme) : les responsables du contrôle sont les plus compromis.
  • En 29, comme lors de la Bulle Internet ou des subprimes, les organismes régulateurs étaient impuissants.
  • Soit ils étaient convaincus d’une saine croissance, soit ils subissaient la pression de puissants en enrichissement accéléré.
Idem en France : qu’il s’agisse des malheurs du Crédit Lyonnais ou de ceux de France Télécom, on a accusé un défaut de contrôle. Leurs dirigeants étaient des inspecteurs des finances et l’Inspection des finances, responsable du contrôle de la gestion des biens de l’Etat, ne contrôle pas les siens. L’homme est soumis à la pression du groupe, au lien social, arme de destruction massive de changement. Comment peut-on s’attendre à ce qu’un organisme contrôle le reste de la société ?

BCE contre-exemple ? N’a-t-elle pas fait preuve d’indépendance ? Son action a-t-elle été judicieuse ? Quoi qu’il en soit, l’indépendance est dangereuse : l’homme seul est victime de biais. C’est justement le rôle de la société de l’éviter. Déprimant.

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