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lundi 3 novembre 2008

Ladurée ne sait pas faire le thé

Rendez-vous chez Ladurée, sur les Champs Elysées. Première, mon interlocuteur reçoit une théière remplie d'un liquide qui ne contient ni sachets ni feuilles de thé. Quant à la mienne, deux sachets y flottent. Le résultat n’est pas bon. Prix très élevé. Est-ce suffisant pour parler de luxe ?
  • Je me demande si nous ne sommes pas victimes du syndrome anglo-saxon : le luxe ce ne sont plus que des paroles et de l’apparence, du marketing, de la publicité. Pas de contenu, pas de qualité.
  • Et les trois étoiles ? Est-ce bon ce que l’on y mange ? Ou compliqué ? Nous n’avons plus de cuisiniers, mais des artistes. Des individus qui croient la société indigne d’eux.
Autrefois, le luxe c’était des artisans, des inconnus, dont le seul bonheur était de bien faire leur travail. Indirectement de servir la société. Ce sont les bâtisseurs de Notre Dame. La déchéance du luxe vient peut-être de là : d’artisans nous sommes devenus artistes.

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