With American carmakers nearing extinction the argument that unions are bad for business carries more heft than usual. While it may not be fair to judge all of organised labour by one industry, one has to wonder about the role unions are playing in the car industry's current impasse.Curiosités :
GM now has a market capitalisation less than its cash on hand, so it seems odd that we haven't heard buyout rumours. A plausible explanation would be that potential buyers fear that the labour obligations that come with the company make profitability impossible. If unionised jobs begin to vanish, even Mr Obama will have a hard time explaining union certification as a working man's issue.
- Pourquoi faire tant de cas des syndicats en ce qui concerne GM ? L’entreprise n’a pas attendu la crise pour être dans son état actuel. Jadis la plus puissante entreprise du monde, depuis deux décennies elle titube. Son mal ? De mauvais produits. Pensez-vous que ses employés soient les seuls responsables d'un tel cataclysme ?
- George Bush veut laisser s’effondrer GM. Beaucoup pensent qu’elle ne pourra pas se relever de la faillite. Barak Obama semble prêt à lui accorder 25md$ de prêts, pour éviter un choc que l’économie ne pourrait pas supporter. Ne pourrait-on pas lui en être reconnaissant ? Comme le banquier, le manager de GM va-t-il être sauvé par les personnels pour qui il a tant de haine ? Insupportable ? (C’est dur d’être sauvé par des cons ou la finance internationale relève la tête.)
- Bizarres relations sociales : il semble que l’Amérique des entreprises ne connaisse que le rapport de force. J’ai rencontré de très performantes entreprises qui avaient de très puissants syndicats. Mais il y avait accord entre les deux : par exemple, gains de productivité oui, licenciements non. Comment se fait il que la très bien payée élite du management qui dirige GM ne soit pas capable d’obtenir de tels accords ?
Ce qui coule GM serait-il ici : le rapport de force ? Sous-traitance maximale puis appels d’offres. Que le meilleur gagne. Mais construire une voiture demande le génie de tous, un travail d’équipe. Et surtout une amélioration continue d’un modèle sur l’autre, donc une relation de confiance à long terme. Pas étonnant que GM ne sache faire que de grosses voitures peu optimisées.
Pas étonnant que ses employés aient besoin de syndicats forts : comment travailler correctement, si vous devez en permanence vous préoccuper de vos intérêts ? Le management à l’américaine a les syndicats qu’il mérite.
Plus ils seront puissants, meilleur ce sera pour lui : il finira par comprendre qu’il n’est pas de taille à passer en force, et qu’il doit désormais faire usage de son intellect. Douloureux changement, toutefois.
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