Conduire le changement les gestes qui sauvent, Christophe Faurie, Maxima Laurent du Mesnil ed 2008Surprenant. Ce n'est pas ce que je dis de mon livre et pourtant, c'est clairement ce que j'ai écrit. Et, finalement, ce point de vue est peut être meilleur que le mien. En tout cas, il me rend fier de mon oeuvre !
Ce livre est un plaidoyer pour l’apprentissage par l’exemple et suggère de déduire la théorie de l’exemple, au lieu de l’inverse. Pragmatique l’auteur constate que souvent l’entreprise est spontanément maladroite dans ses évolutions, et s’engage de fait dans des impasses. Il constate aussi que les cadres intermédiaires détectent très tôt les futurs obstacles au changement et sont souvent les mieux placés pour dégripper les mécanismes.
S’appuyant sur de très nombreux exemples et sur la complexité normale du fonctionnement d’une organisation, l’auteur démontre que le changement n’est pas nécessairement compliqué si on prend en compte sa dimension humaine, si on s’appuie sur un « électron libre » pour faciliter la propagation du changement ; il insiste sur la nécessité de processus de contrôle du changement. Il estime qu’en réalité la conduite du changement apparaît moins compliquée que ce que souligne la savante littérature sur le changement qui ne s’intéressait généralement qu’a des cas désespérés et médiatiques. On n’a pas besoin de techniques très sophistiquées pour manager les changements.
Livre optimiste, rempli de petits trucs simples. A lire par tous les responsables engagés dans une évolution d’entreprise. Michel Berger Mai 2008.
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jeudi 20 novembre 2008
Les gestes qui sauvent : opinion de Michel Berger
Je retrouve ce compte-rendu de lecture fait par Michel Berger, président de l'AFPLANE, sur Les gestes qui sauvent :
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