J’ai croisé le chemin de l’audit interne de la BNP : comment une organisation aussi efficace peut-elle être victime d’une escroquerie aussi grossière ?
J’ai lu plusieurs témoignages d’organismes pris au piège des suprimes. Eux aussi n’avaient pas procédé aux contrôles les plus évidents. Plus exactement, leurs contrôles semblent s’être réduits à : 1) il faut le faire parce que tout le monde le fait ; 2) le vendeur est quelqu’un de respecté. Voilà, selon Robert Cialdini, deux « courts-circuits » fréquents dans la décision humaine : « validation sociale » et principe « d’autorité ».
Comme l’homme, la BNP n’aurait-elle pas utilisé sa raison pour décider ? Et les Américains sont des experts de l’art de la manipulation des lois sociales ? L’art de l’influence selon Robert Cialdini.
Mais, n’y a-t-il pas eu inexpérience ? 1) L’escroquerie était grossière ; 2) le peu que je connais des as de la finance me montre qu’ils ont surtout du « flair ». Et un solide bon sens. De paysan. L’expérience des employés de banque se limite-t-elle à leurs diplômes ? Ne faudrait-il pas revenir au modèle du compagnonnage et de l’apprentissage patient ?
Un exemple de technique d'influence : Totalitarisme et management.
Bonjour Christophe,
RépondreSupprimerTout une armée d'Auditeurs internes, les mathématiciens les plus qualifiés au Middle office et à l'analyse des risques; réusltat : une position massive (de l'ordre du Mrds), non pas dans un titre pourri, mais dans du vent.
Quelle conclusion tirer de cette leçon, si ce n'est que l'architecture du système est bancale. En effet personne n'est personnelement responsable de cet erreur, c'est une conséquence direct de l'organisation pyramidale aveugle.
Moi ce qui m'amuse le plus dans cette histoire, c'est que l'on s'indigen de cette arnaque, quand bien même c'est à une petite échelle, exactemment le même fonctionnement quye , à grande échelle, la finance spéculative (les derniers entrant payent pour les précédents) ou que notre système de retraite.
Ponzi père de notre économie ?