Vœux des Présidents français et australien : la vie va être difficile mais on va se battre.
Tentative de changement de ton : prenons notre sort en main ?
J’ai remarqué qu’une technique donnait de bons résultats dans les cas de changements inquiétants : expliquer semaine après semaine ce que chacun faisait. Non en mettant en avant les réussites. Mais, d’une certaine façon, les échecs. En fait, un échec dont on se relève est le meilleur des messages (au moins pour un Français) : il montre que l’on se bat, que l’échec n’a rien de honteux, mais, bien plus important, que l’on est optimiste, qu’on a de la ressource, qu’on n’est jamais défait. On montre ainsi le comportement que l’on attend des membres de l’entreprise.
Présenter les efforts, que je crois méritoires, de nos gouvernants serait certainement un moyen efficace pour nous sortir de la « learned helplessness » dans laquelle nous plonge le bombardement de mauvaises nouvelles auxquelles nous soumettent les médias. Je suis à peu près certain que leur exemple pourrait inspirer nos actions quotidiennes (par exemple éviter que quelques dirigeants ne licencient « à titre préventif », ainsi accélérant la crise).
Auparavant, il y a des obstacles à franchir :
- Traditionnellement le gouvernant français doit faire des miracles. Le Français est passif.
- Le rôle des médias (du moins ceux que je consulte) est de dénoncer, d’être un contrepouvoir. Par définition ils sont méfiants vis-à-vis des gouvernants, qui ne peuvent qu’être malhonnêtes.
- L’opposition (de quelque bord que ce soit) ne sait que critiquer. Selon elle, le pouvoir en place est nécessairement le « plus bête du monde ». Les syndicats ont une attitude identique.
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