L’injonction paradoxale est le « double bind » de Bateson. Deux contraintes qui se nient. Mais qu’on ne perçoit pas comme telles parce qu’elles ne sont pas sur le même plan. Bateson y voyait l’explication de la schizophrénie. Le schizophrène dédouble sa personnalité pour la mettre en cohérence avec un environnement contradictoire.
Curieusement, j’ai l’impression que la définition d’un « stretch goal » correspond à la résolution d’un apparent « double bind » : contradiction entre raisons économique et morale, par exemple.
Bateson semble avoir pensé que nous confronter à nos double binds avait un pouvoir curatif. Pour le stretch goal ça semble effectivement le cas.
Compléments :
Bateson semble avoir pensé que nous confronter à nos double binds avait un pouvoir curatif. Pour le stretch goal ça semble effectivement le cas.
Compléments :
- BATESON, Gregory, Steps to an Ecology of Mind, the university of chicago press, 2000.
- L’article « double bind » de Wikipedia anglais commence par la note suivante, qui m’a laissé songeur : « this article or section appears to contradict itself. »
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