Parmi les techniques anticycliques, il y a le fonctionnariat.
C’est une question d’assurance. L’homme laissé à lui-même, et menacé de licenciement, doit s’auto assurer. Il tend donc à beaucoup économiser. Le fonctionnaire n’économise pas, parce que son avenir est assuré. Assuré par l’ensemble de l’économie. Il dépense donc plus que l’individu isolé, et surtout de manière régulière.
Des mécanismes équivalents, ou proches. Le modèle allemand qui veut que l’ensemble de la masse salariale d’une entreprise se contracte en période de crise, mais qu’il n’y ait pas de licenciements. La flexisécurité danoise, qui ne lie pas l’homme à l’entreprise, les transitions entre emplois étant prises en main par l’état, sans baisse sensible de salaire.
L’Amérique récente proposait une solution innovante : faire croire à une croissance éternelle. Non seulement ne pas économiser, mais encore s’endetter massivement.
Soyons anticycliques.
Défense du modèle allemand.
Contre la participation de Laurence Parisot (flexisécurité).
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