La France est haïe. Le Français s’évertue à détruire l’image de son pays. Pourtant nous méritons un peu de considération.
Chaque Français accuse ses congénères d’être la lie de l’humanité. L’opposition politique n’a qu’une stratégie : ridiculiser l’ennemi, forcément « le plus bête du monde ». La nation donne le spectacle de l’anarchie : peu de travail, des grèves tonitruantes, des banlieues à feu et à sang…
En fait, nous n’avons rien à envier aux pays étrangers, mais ils prennent plus soin que nous de leur image (et de la nôtre...).
En découvrant la question du nationalisme (Retour du nationalisme), je trouve le nôtre sympathique. Contrairement à l’Angleterre, qui rêve de se placer au centre d’un marché dont elle tirerait les ficelles, et dont nous serions les pions, ou des plus classiques nationalismes chinois, japonais ou allemands, nous n’avons pas d’ambition pour notre peuple (nous en disons suffisamment de mal), mais pour nos idées. Mais, contrairement aux Américains (Consensus de Washington), qui partagent notre amour de la rationalité, nous ne cherchons pas à mettre en oeuvre ces idées. Nous les pensons tellement bonnes qu’elles ne peuvent que s’imposer d’elles-mêmes.
Sur l’art français du changement : Messieurs les Français, changez les premiers.
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