Pierre Zimmer et Patrick Krasensky (Surtout, ne changez rien, Éditions d’organisation, 2006) jouent les Poppy du billet précédent (l’héroïne de Be happy). Ils mettent l'entreprise face à ses mensonges.
D’un côté, ils lui disent ce à quoi elle veut croire : modes de management ridicules, théories fumeuses, hypocrisie ambiante. De l’autre, ils lui montrent la réalité de ce qu’il en est : le roi est nu, personne ne croit à ce que disent ses dirigeants. Ce sont au mieux des apprentis sorciers peu doués par la nature. Or il faut être un surhomme pour faire fonctionner les théories des consultants. Le changement, ça ne marche jamais.
Ce livre coupe les issues de secours. Ce n’est pas avec ce que l’on sait que l’on va transformer l’entreprise. Seul moyen de susciter un sursaut salutaire. Espérons qu’il y en a parmi nous qui n’ont pas horreur du vide.
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