Clint Eastwood est un homme heureux. Il ne connaît pas le problème insoluble. Il trouve toujours une manière radicale de régler ses difficultés. J’imagine que ses films sont à l’image de sa vie.
Dans L’échange, un fils disparaît. La police amène à sa mère un autre enfant. Lorsqu’elle proteste et demande que l’on reprenne les recherches, elle est envoyée en asile psychiatrique. Elle y découvre que c’est le lieu de rencontre de celles qui gênent les malversations de la police de Los Angeles. Les soignants interprètent toute attitude comme pathologique, et la traitent en conséquence.
Imaginez une femme des années 20, sans aucune famille, et sans amis, se retrouvant ainsi, ignorée de tous, et traitée pour folie, sans le moindre espoir que son cauchemar puisse cesser. Et qui ne sait pas où est son fils, dont le sort est indifférent à la société. De quoi devenir fou.
Et bien non l’héroïne résiste. Et elle finit par triompher de la police. Et ce n’est que le début d’une histoire effroyable, mais qui n’entamera pas sa capacité à espérer.
C’est une histoire vraie. Peut-être que l’Américain est comme cela : élevé pour être indestructible. État d’esprit nécessaire à une société qui cherche à détruire celui qui la gêne ?
Un autre exemple de la résistance de l’Américain : J’irai dormir à Hollywood.
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