Crise. Le bénéfice trimestriel de Microsoft atteint un niveau inquiétant, 4,17 milliards de $. Logiquement Microsoft licencie 5000 personnes, soit 1,5md$ d’économies (un peu moins de 400 millions par trimestre – ce qui correspond à peu près à la décroissance du bénéfice – 11%).
Microsoft a perdu plusieurs milliards$ en essayant de mettre au point des moteurs de recherche qui puissent concurrencer Google (Google, Microsoft et Olivier Ezratty), ça n’a inquiété personne. Et que dire de sa politique d’acquisition ? Il y a quelques temps Microsoft voulait acheter Yahoo! plus de 3 fois son prix actuel…
Le manager américain a un réflexe pavlovien : crise = licenciement. L’employé n’est pas un homme, il n’a pas de droits. Il vit dans une sorte de Guantanamo. Le seul qui en ait est l’actionnaire. Et quand, en son nom, le manager a mis au chômage le marché et qu’il a ruiné son entreprise, il appelle l’État à l’aide.
Il faut dire que MS a aligné quelques échecs ces derneirs temps: Zune, Vista, live.com.
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