L’actualité n’est pas toujours le sujet de ce blog…
J’ai eu la surprise de voir (dans l’œuvre de Norbert Elias) qu’on n’a pas toujours porté Shakespeare en grande estime. À l’époque où la France faisait l’opinion des élites, il était même vu comme méprisable. On lui préférait Racine, Corneille et leurs équivalents. Ils donnaient le spectacle des vertus les plus nobles, alors que Shakespeare parlait de la vie quotidienne, dans ses hasards et sa bassesse.
Il est possible que Platon ait donné raison à Louis XIV : l’art ne doit pas risquer de faire croire à l’homme que ses vices sont des vertus, qu'il est bien dans sa médiocrité.
Compléments :
- Platon pour les nuls
- Certains auteurs font même du vice une vertu : Uderzo et Goscinny, Adam Smith, notamment, et plus généralement tous les publicitaires.
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