Finir sa vie avec élégance, et même faire de sa fin le symbole de sa vie, a été une préoccupation des élites des grandes civilisations passées. On avait un peu oublié cette préoccupation. J’en suis un exemple : mon travail sur le changement refuse obstinément d’envisager la fin de l’entreprise. Et pourtant, en période de crise, qui sait s’il verra l’aube suivante ?
Heureusement, Hervé Kabla rappelle cette tradition (anxiété de survie) et explique comment la respecter (anxiété d’apprentissage). Quelques bonnes pratiques : Rédiger son dernier billet sur un blog d’entreprise.
Complément :
- La tradition grecque a fait de la fin des philosophes le symbole de leur vie (JERPHAGNON, Lucien, Histoire de la pensée, tome 1, Tallandier, 1989). En particulier pour Socrate, dont le procès est à l’image de son combat, ses trois accusateurs représentant les trois maux de la cité (CHÂTELET, François, Platon, Gallimard, 1965).
Tu ne crois pas si bien dire, je suis obsédé par cette notion de dernier bilelt. Peut-etre suite au décès d'un soldat israelien, blogueur, lors de la guerre de 206 au Liban. Il laisse un blog inachevé, comme jadis on aissait une symphonie inachevée. A chaque époque ses oeuvres d'art...
RépondreSupprimerJ'ai toujours pensé que les meilleurs romans laissaient un goût d'inachevé! En est-il de même pour les blogs?
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