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dimanche 22 février 2009

Napoléon

Histoire des Antilles me ramène à un vieux souvenir. Celui du tome 2 des Mémoires d’outre tombe, le seul volume de la série que j’ai trouvé intéressant. (Le reste est d’une geignardise complaisante et d’un égocentrisme insupportables à mon goût.)

C’est l’histoire de Napoléon, que Chateaubriand s’entête à considérer comme un grand homme. Napoléon était une sorte de condottiere qui n’était lié à aucun pays en propre. Il cherchait une nation qui lui permette d’avoir le destin d’Alexandre. Il était remonté comme un jouet mécanique pour enchaîner campagne militaire sur campagne militaire. S’il n’y avait pas eu Waterloo, il aurait probablement rasé l’Europe. Il est d’ailleurs surprenant que les millions de victimes dont il est la cause ne soient pas considérées comme un crime contre l’humanité. Et il paraît tout sauf grand : son ambition s’adapte aux conditions dans lesquelles il se trouve.

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