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mardi 10 mars 2009

Du nouveau sur l’Est ?

Suite d’enquête (The whiff of contagion, The bill that could break up Europe) sur l’Europe de l’Est.

Ses citoyens, ses entreprises et ses nations auraient voulu rattraper l’Occident en marche forcée. Non seulement en s’endettant, mais surtout en s’endettant – à 90% en 2008 - en monnaie de l’Ouest (auprès de banques italiennes et autrichiennes), qui avaient l’avantage de taux faibles. La convergence vers l’Euro étant certaine, cela semblait judicieux. Ça l’est moins aujourd’hui : les monnaies de ces pays étant dévaluées, les emprunts vont être difficiles à rembourser.

Même les entreprises russes devraient 100md$ à l'Ouest.

D’après ce que je comprends, le libéralisme y a eu un grand prestige. On y rêvait d’Amérique et pas d’une Europe évidemment ringarde (Allemagne et France).

Aujourd’hui, c’est à la dite Europe ringarde que l’on demande de l’aide. L’Amérique est indifférente. L’Allemagne commence à être sérieusement lasse (Europe's reluctant paymaster) d’avoir à réparer les effets de l’inconscience collective. L’argument qu’on lui sert est toujours le même : certes elle n’y est pour rien, mais si elle ne fait rien, elle va disparaître avec les coupables.

Début d’enquête : Europe de l’est : bombe à retardement ?

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