Les banques possèdent des actifs à risque qu’elles ne veulent pas évaluer, sous peine de se déclarer en faillite. Le plan propose la chose suivante : ces actifs vont être mis aux enchères, le gouvernement va fournir 85% des fonds nécessaires.
L’article donne l’exemple suivant (légérement aménagé) : soit une banque ayant 10m$ d’actifs à risque, valant en fait 2m$. Si une autre banque fait une enchère de 5m$ pour eux, elle paiera 750.000$ de sa poche. La première pourra mettre dans ses comptes 5m$, et la seconde aura fait un bénéfice de 1,25m$. Bien sûr le service lui sera rendu, par sa consœur, pour ses propres actifs à risque.
Suppose a bank is sitting on a $10 million package of collateralized debt obligations (CDOs) that was put together by, say, Countrywide out of junk mortgages. (…) this package may be worth at most only $2 million (…).
The bank now offers $3 million to buy back this mortgage. What the hell, the more they bid, the more they get from the government. So why not bid $5 million. (In practice, friendly banks may bid for each other’s junk CDOs.) The government – that is, the hapless FDIC – puts up 85 per cent of $5 million to buy this – namely, $4,250,000. The bank only needs to put up 15 per cent – namely, $750,000.
Here’s the rip-off as I see it. For an outlay of $750,000, the bank rids its books of a mortgage worth $2 million, for which it receives $4,250,000. It gets twice as much as the junk is worth.
Complément :
- Une analyse qui semble montrer qu'il y aurait des effets beaucoup plus pervers.
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