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vendredi 8 mai 2009

Pour une réforme de la médecine

J’assimile la médecine à de la conduite du changement. Or, les techniques médicales sont du type « passage en force » (destruction par des moyens violents – chimiothérapie – qui laissent le patient chancelant, s’il survit) donc, les moins efficaces. Don't Talk, Reproduce annonce une nouvelle ère de subtilité médicale.

Quand elles atteignent un certain nombre, non seulement les bactéries se mettent à produire des protéines toxiques, mais elles créent un biofilm qui les protège des antibiotiques. Pour cela elles doivent communiquer entre elles. Seulement, certaines profitent de la protection du groupe, mais ne participent pas à la communication. L’énergie qu’elles économisent ainsi leur sert à se reproduire plus vite que leurs consœurs. Il suffit de favoriser cette population pour que se dissolve la solidarité sociale.

La médecine réinvente « diviser pour régner », fondement du libre échange. Je pronostique donc qu’elle va maintenant penser aux techniques d’influences individuelle et sociale, qu’étudie la recherche en management. Elle apprend à l’individu à se servir des règles qui guident un groupe pour en obtenir ce qu’il veut. C’est élégant, mais ça demeure du passage en force.

Que conseillerait la version médicale des techniques que j’emploie ? 1) Comprenons ce qui pousse les bactéries et 2) demandons-nous si cela ne pourrait pas nous être utile. Du coup, une épidémie serait une innovation du vivant qui ferait progresser l’espèce humaine.

Compléments :

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